160ansdistilleriedevoille – flashback #5 : la mise en bouteilles
Hier comme aujourd’hui, la mise en bouteilles est l’une des activités qui nécessite le plus de main d’œuvre… mais pour des raisons différentes selon les époques.
A l’époque de Paul Devoille, on ne fabriquait que quelques produits (Kirsch, prune, mirabelle, absinthes). Grâce à son successeur Raymond Gouttefroy, la production s’est élargie avec la Poire William, la Framboise … et une liqueur : la Doulce France, Liqueur de Framboise. Soit une dizaine de références.
On est au milieu des années 1950. Toutes les bouteilles sont soutirées une à une sur une petite tireuse à becs, puis capsulées sur une petite sertisseuse à la main par les hommes, tandis que les femmes se consacrent à l’étiquetage à la main. Et à cette époque, chaque bouteille est, en plus, emballée individuellement sous cellophane. Cette opération nécessite un tour de main particulier et précis que les ouvrières se transmettent.
Les années passent, la gamme s’élargit sans cesse. Il devient nécessaire d’automatiser la mise en bouteilles, l’étiquetage… et d’abandonner le cellophane !
Dans les années 1980, une soutireuse automatique et une étiqueteuse semi-automatique à colle avaient constitué un beau progrès.
Depuis 1999, deux lignes de mise en bouteilles fonctionnent au rythme des commandes. L’une pour les bouteilles de formes classiques, l’autre pour les mignonnettes et les bouteilles de formes non standards.
Aujourd’hui, notre gamme standard (eaux de vie, liqueurs, absinthes, crèmes, apéritifs, pastis, gin, fruits à la liqueur…) compte une centaine de références. Le tout disponible en plusieurs formats de bouteilles et en plusieurs marques. Ce qui donne une multitude d’articles à gérer.
Pour autant, malgré la modernisation importante de notre outil de travail, le travail manuel est toujours nécessaire. Par exemple pour cirer certaines bouteilles, pour poser des rubans, pour poser certains bouchons ou pour habiller certaines bouteilles particulières.